jeudi 27 mai 2010

Vous ne pouvez pas apporter la prospérité au pauvre en la retirant au riche...

Un professeur d'économie dans un lycée annonce fièrement qu'il n'a jamais vu un seul de ses élèves échouer mais par contre, une année, c'est la classe entière qui a connu l'échec.

Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme est une idéologie qui fonctionne et que personne n'y est ni pauvre ni riche, un système égalitaire parfait.

Le professeur dit alors:"OK donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera avec de très bonnes notes.

Après le 1°contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20. Les élèves qui avaient travaillé dur n'étaient pas très heureux au contraire de ceux qui n'avaient rien fait et qui eux étaient ravis.

A l'approche du 2° contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s'étaient donné de la peine pour le 1° test décidèrent de lever le pied et de moins réviser. La moyenne de ce contrôle fut de 9/20! Personne n'était satisfait.

Quand arriva le 3° contrôle, la moyenne tomba à 5/20. Les notes ne remontèrent jamais alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d'oiseaux dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu'un d'autre.

A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final. Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car quand la récompense est importante, l'effort pour l'obtenir est tout aussi important tandis que si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche ni n'essaie de réussir.

Les choses sont aussi simples que çà.

Petit extrait de discours qui résume parfaitement les choses : "Vous ne pouvez pas apporter la prospérité au pauvre en la retirant au riche. Tout ce qu'un individu reçoit sans rien faire pour l'obtenir, un autre individu a dû travailler pour le produire sans en tirer profit. Tout Pouvoir ne peut distribuer aux uns que ce qu'il a préalablement confisqué à d'autres. Quand la moitié d'un peuple croit qu'il ne sert à rien de faire des efforts car l'autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu'il ne sert à rien d'en faire car ils bénéficieront à d'autres, cela mes amis, s'appelle le déclin et la fin d'une nation. On n'accroît pas les biens en les divisant."
**Dr.Adrian Rogers, 1931.**

mercredi 3 mars 2010

Gros sur la patate...

Hier, la Commission européenne a annoncé plusieurs nouvelles dans le « dossier OGM ». Je ne vais pas m’attarder sur les autorisations en elles-mêmes, vous pouvez lire le communiqué de presse de la Commission et/ou l’article d’Euractiv pour plus de détails.

Je vais par contre revenir sur un point qui me frappe particulièrement; à savoir la malhonnêteté et le subjectivisme de nombreux journalistes, hommes politiques et ONG (enfin... rien de neuf sous les cocotiers).

A en croire les nombreuses déclarations, la Commission est vendue aux intérêts des multinationales semencières (à ce propos, regardez qui profite de l’occasion pour (encore) chérir son compte en banque) et dans quelques années vous ne mangerez plus que des « Frankenstein PDT ».

Capture d'écran du site de Greenpeace ce matin

Quelques petites précisions.

- La PDT Amflora a été approuvée selon les règles adoptées par l’UE (dont les Etats Membres et le Parlement Européen). Cela fait 13 ans que BASF a déposé son dossier. L’EFSA (Autorité Européenne de sécurité des aliments) s’est prononcé deux fois sur le dossier. A chaque fois les experts ont conclu à l’innocuité de la PDT. Si critique sur le processus décisionnel il doit y avoir… c’est plutôt à Stavros Dimas, ancien Commissaire à l’environnement, qu’elles doivent s’adresser dans la mesure où il a délibérément « oublié » les dossiers OGM sur un coin de son bureau pendant 5 ans.

- La kanamycine et neomycine (les deux antibiotiques auxquels le gène introduit dans la plante résiste) ne sont plus (ou presque plus) utilisés en médecine depuis plusieurs années.

- Le marqueur npt2 de résistance aux antibiotiques ne se transmet pas à l’environnement ou en quantité infime (probabilité entre 1 sur 1 milliard et 1 sur 100 000 milliards – sous certaines conditions). En outre, quand bien même il devrait y avoir une infime contamination horizontale, plus de 50% des bactéries présentes dans le sol sont déjà résistantes à ces antibiotiques.

Enfin, beaucoup ont également profité de l’occasion pour remettre en cause l’indépendance de l’EFSA en arguant qu’une ancienne fonctionnaire de l’autorité travaille maintenant pour une grande industrie semencière. Effectivement, c’est le cas. Néanmoins, il est bon de préciser que le personnel de l’EFSA est autorisé à travailler pour une entreprise ayant des relations avec l’autorité après une période de deux ans, ou plus tôt, si une autorisation est demandée et accordée. Ce qui a été le cas pour cette personne. Pour l’anecdote, il serait intéressant de lister les personnalités politiques ou autres fonctionnaires ayant occupé des fonctions importantes et qui ont travaillé ou travaillent encore pour des ONG environnementales (et en général… ils ne sont pas bénévoles).


mardi 2 mars 2010

Et ce jour arriva

Sponsz débarqua...